Résumé de la 34e partie n Alors qu'on soupçonne un jeune ouvrier, qu'on vient d'arrêter pour viol, d'être le vampire de Galkoviek, une jeune femme a été agressée et laissée pour morte... Le lieutenant Szartek entre dans la chambre où se trouve la rescapée. Elle est très pâle et ne semble pas encore avoir retrouvé ses forces. «Je comprends, mademoiselle, dit-il, que vous soyez encore sous le choc, mais je dois vous poser quelques questions... vous êtes la première à pouvoir nous donner des indications précises sur le meurtrier.» La jeune femme frémit en entendant le mot «meurtrier» : c'est qu'elle a failli, elle aussi, être sa victime ! Elle est ouvrière et elle sortait de l'usine. Elle rentrait chez elle et, au moment où elle s'engageait dans une rue déserte, un homme s'est précipité sur elle, d'une main puissante, il l'a bâillonnée et de l'autre il l'a dénudée, puis violée. Elle a eu si peur qu'elle a perdu, sur le coup, connaissance. Quand elle est revenue à elle, elle a senti une morsure au cou. Son agresseur était penché sur elle et buvait son sang. Elle a alors compris que son agresseur était le vampire que la police cherchait. Elle a compris aussitôt qu'il allait la tuer et qu'il ne servirait à rien de crier dans cette rue déserte où ne passait personne : sa seule chance était de faire semblant d'être morte, le vampire la laisserait peut-être. Après s'être repu de sang, le «vampire» plonge la main dans la poche et tire du fil électrique. Il s'apprête à l'étrangler quand il change d'avis. Il a dû se dire que la jeune fille était morte et qu'il était inutile de le faire. Il caresse le corps qu'il vient de souiller, remet le fil électrique dans sa poche et disparaît dans l'obscurité. Comment est ce fameux vampire ? La jeune fille n'a pas eu le temps d'apercevoir ses traits à cause de l'obscurité, mais aussi de la peur. Mais elle le décrit comme un homme de forte corpulence, doté d'une grande force. Il porte bien un manteau, mais ce n'est pas la cape traditionnelle du vampire. Il était armé d'un pistolet et portait des gants en caoutchouc, pour ne pas laisser ses empreintes digitales : et s'il a peur de laisser ses empreintes, cela signifie que c'est un être de chair et de sang ! Mais dans la population de Galkoviek, on continue à croire aux vampires, dans la tradition de Dracula : un mort-vivant qui sort de sa tombe la nuit pour assouvir ses besoins de chair fraîche et de sang ! C'est l'hystérie. Les événements de Galkoviek réveillent les superstitions. On se met à surveiller les cimetières, on tente de se prémunir contre les morts-vivants, en mettant des croix et de l'ail partout. Les librairies spécialisées dans les ouvrages de sciences occultes et de vampirisme sont littéralement dévalisées... La Pologne communiste revient aux temps obscurs de la superstition, ce qui n'est pas pour plaire aux autorités. Le «vampire» de Galkoviek doit être retrouvé au plus vite pour montrer à la population qu'il s'agit d'un vulgaire criminel. Certainement un malade, un monstre même, mais un être humain, bien vivant. Ordre est donné à la police de quadriller la ville, de traquer partout le «vampire». (à suivre...)