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Bon début dans la vie (3e partie et fin)
Publié dans Info Soir le 05 - 06 - 2006

Résumé de la 2e partie n Pour vivre le grand bonheur avec son petit ami, Marilyn décide de se débarrasser de ses parents riches et encombrants en même temps. Francis est séduit par cette idée.
Jean-Michel, le chômeur à l'air fragile, propose le classique du genre : une carabine 22 long rifle. Il propose même de se charger du «boulot» moyennant la moitié de l'héritage à venir. OK, dit Marilyn, et désormais les promenades du trio sont consacrées à visiter les marchands d'armes. Déception : il faut compter au moins deux mille francs pour l'achat de l'engin. Sans compter les cartouches. Il faut trouver autre chose.
Une arbalète : le tueur à gages fragile «sent moins» la chose. Réfléchissons encore... De saines lectures leur donnent la solution : faire sauter les parents dans leur sommeil grâce à une bonbonne de gaz... Le trio infernal n'a pas trop de mal à découvrir sur un chantier et à voler la bonbonne bien pleine indispensable à l'opération. Marilyn ouvre la fenêtre de sa chambre, un soir au clair de lune, et les deux garçons l'aident à introduire l'engin dans l'appartement, le plus près possible de la cloison derrière laquelle Raymond et Josette, inconscients du danger, dorment, ou du moins essaient en pensant au mauvais coton que file leur fille.
La suite du plan est simple. Une fois la bonbonne ouverte, le gaz s'échappe et se mêle au gaz de ville car Marilyn a pris soin d'ouvrir les robinets de la cuisinière à gaz de l'appartement. Puis elle s'éloigne prudemment du lieu du futur crime. Tout le monde sait que, une fois l'atmosphère chargée de gaz, la moindre étincelle provoquera une formidable explosion, expédiant ad patres le gentil camionneur et son épouse.
Francis, Marilyn et Jean-Michel passent, peu après, un coup de fil aux parents. Nul doute que cet appel ne suffise pour décIencher l'explosion. Mais, au bout du fil, la voix endonnie de Raymond répond. Preuve que le stratagème a échoué.
Raymond ne comprend tout d'abord pas quel est cet appel anonyme qui le réveille en plein sommeil. Mais à demi-conscient, il sent l'odeur du gaz qui se répand dans l'appartement. Debout, il est horrifié en voyant le mécanisme infernal destiné à les tuer. Une fois les fenêtres ouvertes, l'atmosphère purifiée, le gentil camionneur n'a pas de mal à deviner qui sont les auteurs de cette tentative assassine. Révolté, révulsé, il se précipite pour porter plainte.
Pendant ce temps-là, déçu, le trio réfléchit et, sans plus tarder, dès le lendemain matin, part dans la ville voisine pour essayer de trouver une 22 long rifle un peu plus abordable. A leur retour, bredouilles, de la ville voisine, on arrête les monstres, car il n'y a pas d'autre mot pour qualifier le trio.
Jean-Michel, le propre à rien, est tout fier de lui quand les policiers lui confirment qu'il est un «vrai tueur à gages». En effet, quand on lui fait remarquer qu'ils auraient pu non seulement tuer les parents de Marilyn mais encore les cinquante autres habitants de l'immeuble, il rétorque : «Trois morts ou cinquante, c'est la même chose...» A force de voir à la télé meurtres en série et catastrophes mondiales, la sensibilité s'émousse, même chez les meilleurs. Alors que dire des pires...


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