Le 27 juillet 2005, le chef du groupe d'Al-Qaîda en Irak Abou Mossab al-Zarqaoui avait annoncé avoir exécuté les deux diplomates algériens, qu'il avait enlevés le 21 juillet à Bagdad. Dans un communiqué diffusé via le Net, le groupe a déclaré que «vos frères dans la branche militaire de l'Organisation Al-Qaîda en Mésopotamie (Irak) ont procédé, mercredi 27 juillet, à l'application du verdict du tribunal islamique»… «Le président de la mission diplomatique algérienne, Ali Belaroussi, et l'attaché diplomatique, Azzedine Belkadi, ont été ainsi tués.» L'Algérie, par le biais de la présidence de la République, a immédiatement réagi pour condamner l'assassinat. Le communiqué de la présidence de la République a annoncé : «L'inqualifiable forfait a été commis. Les preneurs d'otages ont lâchement assassiné nos deux représentants à Bagdad, Ali Belaroussi et Azzedine Belkadi, mettant ainsi à exécution leurs ignobles menaces malgré tous les appels et exhortations lancés de partout pour leur libération.» Le communiqué de la présidence a ajouté que l'Algérie «poursuivra de sa froide détermination ceux qui ont osé s'attaquer si scandaleusement aux enfants d'un pays qui a tant fait pour lutter aux côtés du peuple irakien dans la quête de sa souveraineté, de son unité nationale, de son intégrité territoriale, comme de la paix et de la justice.»