Résumé de la 17e partie n Le prince croit que sa cousine est derrière la disparition de sa bien-aimée... Connaissant sa jalousie et sa cruauté, il désespère de retrouver celle qu'il aime !... Il entreprend quand même des recherches, partout dans le palais et ses environs, craignant que la jeune fille ne soit retenue prisonnière dans quelque cachot ou réduit. En vain. «Mais que cherches-tu donc ? lui demandent son père et sa mère. — Hélas, répond-il, il ne sert à rien de vous le dire, maintenant que j'ai perdu l'espoir de retrouver ce que je cherche !» La méchante cousine, qui sait bien, elle, ce qu'il cherche, essaye de l'attirer à elle. «Mon beau cousin, lui dit-elle, il me coûte de te voir triste alors que tu viens de remporter une grande victoire sur nos ennemis, comme je voudrais te voir sourire de nouveau, reprendre goût à la vie ! — Laissez-moi tranquille», dit le prince, qui la soupçonne d'être derrière le complot. La cousine se plaint à son oncle le roi et à son épouse : «Vos majestés, je ne comprends pas l'hostilité de mon cousin à mon égard, pourtant je ne cherche qu'à lui faire oublier sa peine ! — Ne t'en offusque pas, dit le roi à sa nièce, le prince traverse une mauvaise phase en ce moment !» La cousine fait semblant de ne pas comprendre : «Une mauvaise phase alors qu'il vient de remporter une éclatante victoire sur ses ennemis ? — Tu n'as pas vu comme il est triste ? — Il devrait plutôt être heureux et fêter son triomphe ! Au lieu de plonger dans la mélancolie, il devrait songer à prendre une épouse...» Le roi soupire : «Voilà longtemps que je songe à le marier...Peut-être qu'une compagne lui ferait oublier ses soucis ? — Oh oui, mon oncle, dit la cousine, il faut une épouse dévouée et fidèle à mon cousin, elle saura lui faire oublier sa peine.» Le roi se caresse la barbe, pensif. «Tu as raison, je vais lui en parler... Une épouse est seule en mesure de lui redonner le goût de vivre !» La cousine se retire, satisfaite. Le roi et la reine, eux, vont penser à marier leur fils, mais auparavant, il doit sortir de sa torpeur et reprendre les choses en main. «Nous lui proposerons ma nièce, dit le roi. — Cette fille n'est pas jolie, avoue la reine, mais je pense qu'elle sera une épouse fidèle et dévouée. — N'est-ce pas l'essentiel ? dit le roi. — Oui», dit la reine. (à suivre...)