Résumé de la 59e partie n Le prince revient de guerre. Il court rejoindre sa bien-aimée mais ne la trouve pas. Il est désespéré. Il refuse de révéler à sa mère l'existence de la jeune femme. Il entreprend des recherches dans le palais et ses environs, craignant que la jeune fille ne soit retenue prisonnière dans quelque cachot ou réduit. En vain. — Mais que cherches-tu donc ? lui demandent son père et sa mère. — Hélas, répond-il, il ne sert à rien de vous le dire, maintenant que j'ai perdu l'espoir de retrouver ce que je cherche ! La méchante cousine, qui sait bien, elle, ce qu'il cherche, essaye de l'attirer à elle. — Mon beau cousin, lui dit-elle, il me coûte de te voir triste, alors que tu viens de remporter une grande victoire sur nos ennemis, comme je voudrais te voir sourire de nouveau, reprendre goût à la vie ! — Laissez-moi tranquille, dit le prince, qui la soupçonne d'être derrière le complot. — Je voudrais tant te distraire ! — Disparais de ma vue ! La cousine se plaint à son oncle le roi et à son épouse. — Majestés, je ne comprends pas l'hostilité de mon cousin à mon égard, et pourtant je ne cherche qu'à lui faire oublier sa peine ! — Ne t'en offusque pas, dit le roi à sa nièce, le prince traverse une mauvaise passe en ce moment ! La cousine fait semblant de ne pas comprendre. — Une mauvaise passe alors qu'il vient de remporter une éclatante victoire sur ses ennemis ? — Tu n'as pas vu comme il est triste ? — Il devrait plutôt être heureux et fêter son triomphe ! Au lieu de plonger dans la mélancolie, il devrait songer à prendre une épouse... Le roi soupire : — Voilà longtemps que je songe à le marier... Peut-être qu'une compagne lui ferait oublier ses soucis ? — Oh oui, mon oncle, dit la cousine, il faut une épouse dévouée et fidèle à mon cousin, elle saura lui faire oublier sa peine. Le roi se caresse la barbe, pensif. — Tu as raison, je vais lui en parler... Une épouse est seule en mesure de lui redonner le goût de vivre ! La cousine se retire satisfaite. Le roi et la reine, eux, vont penser à marier leur fils, mais auparavant il doit sortir de sa torpeur et reprendre les choses en main. — Nous lui proposerons ma nièce, dit le roi. — Cette fille n'est pas jolie, avoue la reine, mais je pense qu'elle sera une épouse fidèle et dévouée. — N'est-ce pas l'essentiel ? dit le roi. — Oui, dit la reine. — Alors, il faut la proposer à notre fils ! (à suivre...)