La malnutrition du patient a des retombées directes sur sa convalescence, selon Tahar Amrouche, du département des sciences agronomiques et biologiques de l'université de Tizi Ouzou. Une malnutrition a, entre autres conséquences, le retard de la cicatrisation, l'allongement de la prévalence des infections nosocomiales (infections contractées dans les hôpitaux en raison des germes qui y existent), le prolongement de la durée de séjour et la morbidité hospitalière. C'est pourquoi il faut non seulement bien nourrir le patient, mais aussi adopter l'apport nutritionnel à la pathologie traitée. Autrement dit, mettre en place au niveau des hôpitaux des régimes de nutrition thérapeutique qui incluent «les aliments fonctionnels», recommande M. Amrouche. Les aliments fonctionnels, explique-t-il, sont ceux qui ont une conséquence avérée sur le métabolisme, comme c'est le cas du yaourt (classé premier sur la liste des aliments fonctionnels) qui améliore la fonction et développe la flore intestinale. Il y a aussi la margarine contre le cholestérol et les œufs contre l'hypertension.