Tension n Gaza connaît, depuis ce matin, la plus importante opération militaire terrestre israélienne depuis le retrait d'Israël en septembre 2005. L'armée israélienne a lancé, ce dimanche matin, une importante incursion dans le sud de la bande de Gaza à la suite d'une attaque palestinienne dans le secteur, a indiqué la radio militaire israélienne. Il s'agit, selon la même source, de la plus importante opération terrestre israélienne dans la bande de Gaza depuis le retrait d'Israël de ce territoire en septembre 2005. Lors de cette opération revendiquée par le Groupe des comités de la résistance populaire, les Brigades des Martyrs d'Al-Aqsa, et un groupe inconnu nommé «L'armée de l'islam», trois Palestiniens ont été touchés, a indiqué une source palestinienne. Plusieurs militaires israéliens ont été, également, tués dans cette opération visant un poste de l'armée de l'occupation, situé à la frontière entre Israël et le sud de la bande de Gaza, a annoncé le Groupe des comités de la résistance populaire palestiniens. Des sources militaires israéliennes ont confirmé que de nombreux soldats israéliens ont été tués au cours de cette attaque. Un blindé a été atteint de plein fouet par ces tirs, a-t-on ajouté de sources militaires sans donner d'autres précisions. Selon la radio, l'armée israélienne aurait appelé, à la suite de cet incident, les membres des services de sécurité palestiniens à évacuer toute la zone frontière entre la bande de Gaza et l'Egypte, connue sous le nom de «Route de Philadelphie». Le point de passage de Rafah entre la bande de Gaza et l'Egypte a été, aussi, fermé, a annoncé un haut responsable palestinien. «Les observateurs européens nous ont informés qu'ils ne pouvaient pas venir à Rafah. L'armée israélienne leur a dit de quitter Kerem-Shalom, qui a été fermé et de se rendre au sud d'Israël, a affirmé ce haut responsable du poste. «Le poste de Rafah a été fermé pour une période indéterminée», a-t-il ajouté. Le terminal de Rafah a été, rappelons-le, remis en service en novembre dernier deux mois après le retrait israélien de la bande de Gaza. Sa réouverture a fait l'objet d'un accord israélo-palestinien parrainé par les Etats-Unis et prévoyant notamment le déploiement dans le terminal d'une équipe d'observateurs européens.