Selon un élément de la brigade d'identité judiciaire de la sûreté de la wilaya d'Alger, les quartiers populaires de la capitale ( Bab-El-Oued, El-Harrach, Baraki…) connaissent une aggravation effroyable du phénomène. Le bilan du premier semestre de l'année en cours fait état de la saisie de 385,549 kilogrammes de cannabis, de 1 498 comprimés barbituriques, de 5 bouteilles à solution barbiturique… dans ces lieux également ravagés par d'autres fléaux sociaux ; vol, prostitution, crimes à l'arme blanche… les services concernés ont traité, durant la même période, 87 affaires relatives au trafic de drogue qui se sont soldées par l'arrestation de 168 personnes, dont 129 ont été placées sous mandat de dépôt et 7 sont toujours sous contrôle judiciaire. Notre interlocuteur a, en outre, affirmé, que les réseaux de trafic de stupéfiants investissent les universités et cités universitaires ainsi que les lycées et Centres de formation professionnelle, profitant du statut de «franchise» de ces établissements. Toutefois, les membres de ces réseaux sont généralement arrêtés par les services de sécurité aux alentours de ces établissements. A Souligner que la sûreté de la wilaya d'Alger a organisé, avant-hier, des manifestations de sensibilisation dans l'ensemble des principales artères de la ville. Ont été exposés des photos illustrant les effets néfastes de la drogue sur la santé, des ouvrages spécialisés traitant de la manière adéquate d'interrompre la consommation des stupéfiants ainsi que les moyens dont disposent ces services pour lutter contre le phénomène.