Evaluation n Ce chiffre a été donné par la Chambre nationale d'agriculture (CNA) dans un bilan présenté hier. La production laitière enregistre une augmentation annuelle de 6% depuis l'année 2000, selon un bilan présenté lors d'une réunion d'évaluation du Plan national de développement agricole et rural (Pndar). Dans les régions du Centre Nord et du Grand Sud, la production laitière est passée de 1,9 milliard de litres en 2004 à 2,092 milliards de litres en 2005. Les subventions pour cette filière sont passées de 900 millions de dinars en 2001, date du lancement du programme, à 5,8 milliards de dinars en 2005. Le montant engagé dans le cadre du Fonds national de régulation du développement agricole et rural (Fnrda) concernant ce secteur est estimé à 3,2 milliards de dinars. Les mesures de réhabilitation de la filière lait arrêtées par le ministère visent le repeuplement des étables par l'importation de génisses pleines, l'amélioration de la collecte du lait et le regroupement et l'organisation des collecteurs. Une enveloppe de 9 millions de dinars vient d'être allouée à la CNA pour la formation des éleveurs et de leurs progénitures et une liste de 60 candidats a déjà été établie. Concernant le dispositif financier, des contacts ont été établis entre la CNA et la Caisse nationale de la Mutualité agricole (CNMA-Banque) pour la mobilisation de crédits de 180 milliards de dinars en plus de l'apport des pouvoirs publics et celui des éleveurs, toujours selon ce bilan. A propos de l'importation des bovins de reproduction, la CNA a contacté les fédérations allemande et autrichienne de l'élevage pour les races Holstein et les coopératives françaises pour les races Siementhal, normande, et montbéliarde en collaboration avec l'institut français de l'élevage. En outre, des discussions préliminaires sur les prix et les quotas (20 000 à 30 000 têtes) par an ont eu lieu. Une première liste d'importateurs potentiels de bovins a été dressée, selon la même source. Actuellement, l'Algérie produit près de 2 milliards de litres de lait par an pour des besoins estimés à 3 milliards de litres. L'objectif du gouvernement est de réduire la facture des importations de poudre de lait estimée à 600 millions de dollars par an.