Résumé de la 4e partie n Au restaurant où il a invité toute la famille, l'oncle Boualem a un petit accrochage avec Kenza : il ne souhaite pas qu'elle pousse plus loin ses études. On est rentré tard et tout le monde s'est empressé d'aller se mettre au lit tant la journée a été harassante. Le lendemain, au réveil, on ressent encore la fatigue de la veille, mais on est content, puisqu'on a passé une bonne soirée. A table, on en parle encore. — Quel repas ! s'exclame Slimane. — On a l'impression d'avoir mangé pour une semaine, dit Nadia. — Moi, j'ai aimé leurs glaces, dit Fouad. — On m'a servi des frites, dit la petite Nadjiba, je n'en ai jamais mangé de pareilles ! Fouad se moque d'elle. — On n'a pas idée de demander des frites dans un grand restaurant ! — Tu m'en as bien piqué quelques-unes ! — C'était pour goûter ! Slimane et Nadia rient. Comme Kenza ne dit rien, on se tourne vers elle. — Tu n'as pas aimé ? — Si, dit-elle en haussant les épaules. — Tu hausses les épaules ! Tu oublies que c'est en ton honneur que l'oncle a organisé la soirée ? — Je sais, dit-elle sèchement. — Ah, dit Nadia, je comprends ta déception, c'est lorsque tu as parlé de continuer tes études... — Boualem a raison, dit Slimane, il faut savoir arrêter les études, surtout quand il s'agit d'une fille ! Kenza le foudroie du regard. — Ce n'est pas ce que tu me dis d'habitude ! — C'est vrai que je t'encourageais à poursuivre tes études, mais maintenant que tu as décroché ton diplôme... — Tu me disais : il faut aller le plus loin possible, le plus loin ! — Oui, c'est vrai ! — Alors, ajoute la jeune fille, dépitée, comment peux-tu changer d'avis aussi rapidement ? Nadia intervient. — Tu ne dois pas penser aux études seulement ! Kenza a un rictus. — Toi aussi tu penses qu'il est temps que je me marie ? — Oui ! — C'est mon oncle qui vous a influencés ? — Non, bien sûr ! Kenza frappe sur la table. — Eh bien, sachez que si je réussis le concours de magistère, je vais continuer mes études et pas question, pour le moment, de me marier ! — Nous allons parler de cela, dit Slimane. — Je n'ai rien à ajouter, dit la jeune fille. Et elle se lève. — Cette fille manque d'éducation, dit Nadia. A suivre