Bilan n Alger et Sétif sont les villes qui détiennent le record des activités commerciales. Marocains et Tunisiens raflent la mise par leur nombre. Le Centre national du registre du commerce a établi un bilan chiffré sur les activités commerciales en Algérie. Il ressort que le pays compte aujourd'hui plus d'un million de commerçants dont la plus grande concentration à Alger, Sétif et Oran. Selon le dernier décompte du Cnrc, l'année 2005 a vu l'inscription de 235 447 nouveaux commerçants. La plupart (91%) sont des personnes physiques alors que les 9% restants sont des personnes morales constituées de Sarl ou d'entreprises unipersonnelles Eurl. Globalement, le nombre de radiations du registre du commerce ou cessation d'activité est de l'ordre de 5 3 427 personnes soit 23% du taux global des commerçants. L'autre phénomène prenant de l'ampleur, réside dans l'augmentation des entreprises étrangères dont le nombre se situe à 3 746 exerçant actuellement en Algérie. Parmi ces entreprises, les deux pays voisins (Tunisie et Maroc) détiennent les plus grosses parts des activités commerciales. Ainsi, les Tunisiens possèdent actuellement 476 locaux ou entreprises à caractère commercial suivis des Marocains avec 426 entreprises. Le reste se dispute entre Syriens, Palestiniens et Chinois. Sur un autre plan, le Cnrc estime, dans son bilan, que la région Centre détient le record de la présence du nombre des commerçants avec 39% suivie de l'Est avec 31%. L'Ouest et le Sud demeurent les régions où le taux de concentrations des activités commerciales reste des plus faibles. En gros, c'est le commerce de détail qui est le plus significatif avec 51% suivi des activités de services qui progressent assez bien dans l'environnement concurrentiel d'aujourd'hui où elles représentent 25%. En matière d'organisation, le Cnrc affiche sa disposition pour mettre en œuvre un système de consultation à distance et de diffusion par voie électronique des données. Ce projet sera opérationnel avant la fin de l'année avec l'ouverture d'annexes dans toutes les wilayas. Cela permettra de décloisonner les activités commerciales et de désengorger le guichet unique de la capitale qui connaît un rush sans précédent des commerçants qui viennent de toutes les wilayas du pays.