En évoquant son désir de quitter le club puis son retour aux affaires, le Dr Messaoudi, subtil comme il est, a été tranchant : «Je n'ai jamais évoqué le mot démission. J'ai émis certes le vœu d'être déchargé de la gestion du club et de l'association El-Mouloudia face aux pressions des cinq ou six membres du comité directeur qui agissent tout simplement par vengeance personnelle que par leur amour au club.» Selon le boss du MCA, aucun de ses membres n'a accepté de prendre les rênes du club lors de la fameuse réunion, au lendemain du sacre en Coupe d'Algérie : «Ce jour-là, les masques sont tombés : les membres, qui se revendiquent de l'opposition, n'ont pas été capables de s'avancer pour prendre la présidence du club, sauf un rigolo qui n'avait même pas le droit d'être présent puisqu'il est démissionnaire, alors qu'un autre est pratiquement exclu puisqu'il n'a pas fait acte de présence depuis dix mois.» En poursuivant son analyse des problèmes qui rongent le MCA depuis des années, Messaoudi estime que ceux qui s'attaquent à lui aujourd'hui étaient partie prenante de la gestion du club durant les cinq dernières années, à l'image du professeur Rachedi, celui qui a présenté le bilan financier lors de l'AGO en 2004 ou Tourqui qui a été de toutes les besognes.