Si la réalité de la communication par télépathie entre êtres humains ne fait pas de doute, on hésite à se prononcer sur l'échange de pensées entre eux et les animaux. Pourtant, les récits ne manquent pas mettant en scène des animaux devinant les pensées de leurs maîtres et exécutant, sans en recevoir l'ordre verbal, leur volonté. Jacques Lohr rapporte, dans son ouvrage sur la télépathie, l'histoire émouvante d'un chasseur suédois tombé dans une fosse d'où il ne pouvait sortir. Comme il se trouvait à un endroit isolé, il risquait de mourir dans son trou sans que personne s'en rende compte. C'est alors qu'il se met à prier que quelqu'un passe par là pour le secourir. Ce n'est pas un homme, mais un cerf qui «capte» la prière : il est venu se mettre bien en évidence devant la fosse, de façon à attirer d'autres chasseurs. Des chasseurs passent par là et sont surpris par ce cerf qui ne s'enfuit pas à leur approche. Curieux, ils s'approchent et entendent alors les cris de l'homme. Le cerf l'avait sauvé d'une mort certaine ! Ce pouvoir des animaux à capter les appels de détresse des humains est encore illustré par l'histoire extraordinaire de Rags, un chien perdu recueilli par les gardiens de la prison de Sing-Sing, en 1929. tout le monde l'aimait, du personnel aux prisonniers. Une nuit, il s'est installé devant la cellule d'un prisonnier et avait refusé de partir. Or, le prisonnier était un condamné à mort : il avait introduit une demande de grâce et, celle-ci ayant été refusée, il attendait son exécution. Désespéré, il avait décidé, cette nuit-là, de mettre fin à sa vie. Les hurlements du chien, au moment où il allait se pendre, ont alerté les gardiens qui l'empêchèrent de se donner la mort !