En déclarant, depuis Béjaïa où son parti tient son université d'été, qu'il ne pouvait aller plus loin dans le dialogue gouvernement/ârchs, Abdelaziz Belkhadem a mis un terme à tout espoir des chômeurs de se voir attribuer une allocation chômage tel qu'exigé par les ârchs. En effet, le dialogue pour la mise en œuvre de la plateforme d'El-Kseur engagé avec l'ex-Chef du gouvernement Ahmed Ouyahia tirait à sa fin avec la prise en charge de la majorité des points contenus dans le document, à l'exception de deux revendications, en l'occurrence, le statut de langue officielle pour tamazight et l'institution d'une allocation chômage à hauteur de 50 % du Snmg pour tout chômeur demandeur d'emploi. Voilà une nouvelle qui ne réjouira certainement pas les concernés qui espéraient, avec l'arrivée de Belkhadem à la chefferie du gouvernement, voir celui-ci se pencher sur ce cas. Et pour cause, l'une des positions qui ont valu au SG du FLN sa nomination au poste de Premier ministre est l'augmentation du salaire national minimum garanti (Snmg). Belkhadem a été vu comme celui qui prendra en charge les questions sociales. Mais la situation des chômeurs demandeurs d'emploi ne constitue pas, pour le moment espère-t-on, une préoccupation pour lui qui a déclaré à l'ouverture de l'université d'été du FLN que «l'Etat doit défendre les couches sociales les plus démunies».