Las d'entendre des vertes et des pas mûres et de vivre dans un milieu qu'il qualifie de vraiment pourri et de «sport de voyou» selon ses dires, Hadj Abdallah Mechri, l'entraîneur du MC Oran, est sur le point de partir et de quitter définitivement le football algérien. Cette déclaration, il l'a faite, hier, à l'issue du match contre le Paradou et la première défaite de son équipe en championnat. Ce n'est pas à cause de la défaite ou sous l'effet de la colère que Mechri aurait décidé de rendre son tablier, mais c'est une décision mûrement réfléchie qui le conduira dans un mois et dix jours dans un des clubs du Golfe persique où les mœurs, estime-t-il, sont plus «saines» que chez nous. Toujours est-il que Mechri n'est pas le seul à quitter le football algérien puisque Mahmoud Guendouz, plus dégoûté que jamais, reprend le chemin de l'exil aujourd'hui pour le Liban où le club d'En-Nedjma l'attend avec impatience. Dans ses valises, Guendouz a pris le soin d'emmener avec lui l'ex-défenseur de l'US Biskra, le Guinéen Mohamed Thiam, en faisant acte d'impuissance devant ce qui arrive à notre sport-roi et au corps des entraîneurs plus malmené que jamais. Dans le même contexte, l'entraîneur de l'ASMO, Fouad Bouali, est sur la corde raide. Après un timide début de championnat où les gars de M'dina Jdida n'ont enregistré aucune victoire et à la suite de l'échec concédé à domicile, hier, face au nouveau promu l'OM Ruisseau, des voix dans l'entourage du club s'élèvent pour destituer le coach de son poste. Un autre faux pas sonnerait sûrement le glas de cet entraîneur qui a pourtant réalisé un très beau travail.