Découverte en 1962 par une société franco-italienne, la grotte féerique d'Aokas n'a ouvert ses portes au public qu'en 1985. A l'intérieur, la température est de 16 à 18 degrés. La visite se fait par un guide qui maîtrise parfaitement l'histoire et la beauté des lieux. Il fait ses explications en arabe et en français. 1 000 personnes visitent ce lieu quotidiennement et ce du 1er juillet au 31 août. Le voyage commence. D'abord le grand salon ou le Gouffre. Des formes d'humains et d'animaux. On plonge dans un monde imaginaire. Une tortue géante, une selle de cheval, un bébé phoque. Voilà une femme triste qui porte son bébé. On entre dans le château romain. Deux dauphins, et la coupe du monde que l'Algérie n'arrive pas à décrocher. Elle est aux côtés d'une momie égyptienne. Un couple de pigeons, un aigle royal, un cimetière musulman abandonné. On passe à côté d'un lac. Le Lac de vœux. Les visiteurs sont invités à jeter des pièces d'argent et faire un vœu. D'ailleurs à la verticale du lac c'est Yemma tadrart, un mausolée. Regardez ce vieillard en 33 tours et ce Targui qui prépare du thé dans cette montagne du Hoggar. A gauche, une femme qui roule du couscous. Voici une pièce montée, un couple de mariés. Une cascade puis un index, une caravane de chameaux…On ne peut malheureusement que mémoriser ces images, puisque les photos sont interdites. «Pour des raisons commerciales, une loi interdit la prise de photos dans toutes les grottes du monde», nous a expliqué le guide.