Que serait notre vie sans l'or noir ? Difficile de l'imaginer tant ce produit a été au centre de tout pour des générations entières. Pourtant, il faudra bien penser à l'après qui n'est pas si loin que cela, des études l'ayant situé aux environs de 2025. Dans une de ses dernières interventions, le premier magistrat du pays a déclaré que l'Algérie était engagée dans l'ère de l'après-pétrole. Le pays, qui voit cette ressource se tarir de jour en jour, est obligé de trouver des alternatives à l'or noir. Cependant, cette déclaration a déjà été formulée par les gouvernements successifs. L'Algérien a maintes fois été interpellé pour se préparer au passage d'une ère à une autre. Pour remplacer l'or noir, on a donc pensé à l'agriculture et au tourisme. Même si le potentiel de ces deux secteurs est immense, ils sont encore loin de répondre aux attentes. Si le premier connaît une amélioration sur le plan de la production, des efforts restent à faire en matière de qualité et de compétitivité. Le deuxième créneau est à l'état de chantier. Temps et argent sont nécessaires pour relancer ce secteur sinistré. L'Algérien, de son côté, cache mal sa crainte de voir venir l'année 2025, date butoir du départ à la retraite du soldat pétrole. Appelé à se préparer et à y faire face, on oublie toutefois de lui dire comment. T. A.