Résumé de la 27e partie n Samir est venu attendre Kenza à la sortie de l'université, pour «l'emmener», a-t-il dit. La jeune fille a cherché un prétexte pour l'éconduire. Elle rentre un peu plus tard que prévu, puisqu'elle a rendu visite à une amie. Une amie qui n'est pas, comme elle l'a dit à Samir, malade. Dès qu'elle a franchi le pas de la porte, sa mère l'accueille par des reproches. — Tu es consciente de ce que tu as fait ? — Qu'est-ce que j'ai fait ? répond-elle, feignant de tout ignorer. — Ton cousin, tu l'as éconduit ! — Econduit ? Je lui ai juste dit que je ne pouvais pas rentrer avec lui, comme il me l'a proposé, parce que je devais voir une amie malade ! — Tu ne m'as pas dit que tu allais voir une amie ! — C'est aujourd'hui seulement que j'ai appris qu'elle était malade ! — Ton cousin voulait t'emmener au restaurant... — Il ne me l'a pas dit ! — Tu ne lui en as pas laissé le temps...Il a dit que tu étais partie comme un éclair ! Elle a un sourire sarcastique. — Il a appelé pour dire cela ? — Non, c'est sa mère qui a appelé. Il est dans tous ses états, le pauvre ! Kenza hausse les épaules. — Cela ne te fait rien ? Ton père est au courant... Il est au salon, il va falloir que tu t'expliques avec lui ! Elle hausse de nouveau les épaules et va au salon, où se trouve effectivement son père. — Bonsoir, papa ! — Bonsoir, dit Slimane. J'ai entendu en partie les admonestations de ta mère... — On m'a toujours dit que je ne devais pas sortir avec les hommes ! Nadia qui l'a suivie, répond : — Samir est ton cousin et ton fiancé ! — Oui, dit Slimane, Samir est de la famille et comme ta mère vient de le dire, il est ton fiancé... Il a des droits sur toi ! Elle a envie de dire qu'elle ne lui reconnaît aucun droit sur elle, mais elle ne veut pas déclencher une dispute. — J'avais réellement affaire ! — Ton oncle est au courant de ta conduite et il est en colère ! — Il pouvait m'informer qu'il m'emmènerait au restaurant... Il est tombé sur moi à l'improviste... Je n'étais pas prête ! Slimane hoche la tête. — D'accord, mais tu vas réparer ta faute ! Elle regarde son père, étonnée. — Réparer ma faute ? Comment ? — En acceptant l'invitation de ton cousin pour demain jeudi ! — Cette fois, il viendra te chercher à la maison, ajoute Nadia, sarcastique. Tu es suffisamment avertie pour te préparer. (à suivre...)