Résumé de la 28e partie n Le cousin Samir, que Kenza a éconduit à la sortie de l'université, récidive en l'invitant au restaurant. Elle est obligée d'accepter, n'ayant aucun prétexte à invoquer. Elle passe une mauvaise nuit à maugréer : pourquoi la force-t-on à sortir avec son cousin ? Pourquoi ce cousin, qui doit savoir qu'elle l'épouse contre son gré, insiste-t-il à l'inviter ? Il n'a donc pas compris qu'à l'université, elle l'a éconduit ? Et puis que va-t-elle lui dire ? De quoi vont-ils parler ? Elle n'a aucune envie d'être avec lui ! Elle se rappelle avec nostalgie l'invitation de Hakim. Elle a passé à ses côtés une merveilleuse après-midi... Mais Hakim est bien loin et Samir, hélas, est une réalité qu'elle ne plus contourner... Le matin, sa mère veut la forcer à aller chez la coiffeuse. — Pour quoi faire ? répond-elle, je ne vais pas à une fête. — Tu sors avec ton fiancé ! — Samir est mon cousin, il a l'habitude de me voir ! Nadia est désespérée. — Mon Dieu, mon Dieu, tu n'as pas le comportement d'une fille qui va se marier dans quelque temps ! Kenza la reprend aussitôt. — Me marier dans quelque temps ? Vous avez déjà fixé la date ? — Non, bien sûr ! Nous attendons que tu prennes une décision ! — Et si je décidais de ne pas me marier ? — Tu es folle ! — Tu vois, vous avez déjà décidé... Nadia s'emporte. — Tu crois que c'est le moment de parler de ce genre de choses ? — Oui, je crois même que je vais en parler avec Samir... Lui dire, par exemple, qu'on m'oblige à l'épouser, que je ne l'aime pas et que, malgré tout ce qu'il fera, je ne l'aimerai jamais ! — Tu es folle, tu es folle ! Je vais rapporter à ton père ce que tu m'as dit. (Mais elle se ravise). J'ai compris : c'est une tactique pour éconduire une nouvelle fois ce pauvre garçon ! (Elle devient menaçante). Tu vas aller avec lui et tu ne diras rien de ce que tu m'as dit ! — Quelle preuve auras-tu que je ne lui ai rien dit ? — Ton oncle nous dira tout... Et ce sera la fin de tout ! Tu comprends ? Nadia crie presque, son visage est cramoisi. Kenza réalise alors qu'elle l'a mise en colère. Elle le regrette aussitôt. — Tu as raison, je ne lui dirai rien ! Nadia se calme. — Va te changer ! — Oui. — Et la coiffeuse ? — La coiffeuse, je refuse. — Tire au moins tes cheveux avec le séchoir, tu as l'air d'une sauvage ! (à suivre...)