On disait de lui qu'il était au bout du rouleau, d'autant que plusieurs jeunes loups montraient leurs dents, mais Noureddine Driouèche est toujours là au service de la JSK, le club avec lequel il a connu toutes les gloires et les consécrations. D'une gentillesse et d'une rigueur à la mesure de sa taille et de son talent, Driouèche, l'un des chouchous du public du stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou, n'a jamais rechigné lorsqu'il a été relégué au statut de remplaçant, la saison dernière. Patient et travailleur, le fougueux défenseur des Canaris a repris son rang depuis le début de la saison où il a retrouvé un ancien pote, Brahim Zafour, de retour au club après une petite parenthèse à Doha, pour reconstituer l'une des meilleures paires centrales que la JSK ait connues. Soucieux de terminer sa carrière en beauté, Driouèche s'est donné encore une saison pour décrocher un autre titre avant de penser à sa reconversion tout en continuant à servir la JSK. Un club où il encadre les jeunes et sert souvent de courroie de transmission au staff technique.