La mort de l'international camerounais Marc-Vivien Foé, inhumé lundi à Yaoundé, est due à une hypertrophie cardiaque, a-t-on appris de source judiciaire, lundi à Lyon (Centre-est), excluant que le dopage ait pu être à l'origine du décès du joueur après la demi-finale de la Coupe des Confédérations de football. « Le décès est d'origine cardiaque. C'est une mort naturelle ». Attendue depuis le malaise fatal du joueur sur la pelouse de Gerland, à la 72e minute du match Cameroun-Colombie, le 26 juin, la cause de la mort de Marc-Vivien Foé a été révélée en fin d'après-midi par Xavier Richaud, procureur de la République. Le joueur souffrait « d'une cardio-myopathie hypertrophique du ventricule gauche », a déclaré le procureur, « ce qui est une chose quasi indécelable sans un examen approfondi ». L'accident cardiaque peut être attribué à un effort violent et la malformation « à une somme d'efforts dans la durée, a-t-il estimé. Il y a eu une dégénérescence qui a provoqué un développement extrêmement important du c?ur ».