Résumé de la 149e partie n Pat fait le point avec son ami Sam Kingsley, qui est très inquiet pour elle. Sam reprit : «Comment expliquez-vous la poupée et les menaces ? — D'après moi, une personne qui me connaissait enfant peut m'avoir reconnue et essaye maintenant de m'effrayer et de faire annuler cette émission. Sam, examinez ces éléments : Toby me connaissait lorsque j'étais petite. Il est devenu véritablement hostile à mon égard. J'ai d'abord pensé que c'était à cause du sénateur et de toute cette publicité déplorable, mais l'autre jour, il n'a cessé d'inspecter la bibliothèque comme s'il repérait les lieux. Et il est revenu sur ses pas après être parti. Il n'a pas pensé que je le suivrais pour pousser le verrou de sûreté. Il a raconté qu'il voulait juste vérifier la serrure, que tout le monde pouvait entrer et que je devrais me montrer prudente. J'ai bien voulu le croire mais, Sam, je ne me sens vraiment pas tranquille avec Toby. Pourriez-vous vous renseigner, voir s'il n'a jamais eu d'ennuis dans le passé ? Je veux dire de vrais ennuis ? — Oui, je peux le faire. Moi non plus, je n'ai jamais beaucoup aimé ce type.» Il s'approcha derrière elle, entoura sa taille de ses deux bras. Dans un geste instinctif, elle s'appuya contre lui. «Vous m'avez manqué, Pat. — Depuis hier soir ? — Non, depuis deux ans. — Difficile de s'en rendre compte.» Pendant un moment elle s'abandonna à la simple joie d'être contre lui ; puis elle se retourna et lui fit face. «Sam, un reste de tendresse ne représente pas ce que je désire. Aussi pourquoi ne pas...» Ses bras se resserrèrent autour d'elle. «Il n'est plus question de reste de tendresse.» Pendant de longues minutes, ils restèrent sans bouger, se détachant dans l'embrasure de la fenêtre. A la fin, Pat s'écarta. Sam la laissa aller. Ils se regardèrent. «Pat, dit-il, tout ce que vous avez dit hier soir était vrai, excepté une chose. Il n'y a absolument rien entre Abigail et moi. Pouvez-vous me laisser un peu de temps pour me retrouver moi-même ? Jusqu'au moment où je vous ai revue cette semaine, je ne m'étais pas rendu compte que j'avais fonctionné comme un zombie.» Elle essaya de sourire. «Vous semblez oublier que j'ai besoin d'un peu de temps aussi. Le chemin des souvenirs n'est pas aussi simple que je l'imaginais. — Pensez-vous retrouver des impressions objectives de cette nuit ? — Objectives peut-être, mais pas particulièrement agréables. Je commence à penser que c'est peut-être ma mère qui a perdu la tête ce soir-là, et c'est en quelque sorte plus pénible. — Pourquoi pensez-vous cela ? — Ce n'est pas pourquoi je le pense, mais pourquoi elle peut avoir tiré qui m'intéresse maintenant. Demain soir, Les Moments de la vie d'Abigail Jennings seront présentés au public. Immédiatement après, je me lancerai dans une véritable enquête. Je donnerais n'importe quoi pour que toute cette histoire ne soit pas si précipitée. Sam, il y a trop de choses qui ne collent pas ensemble. Et je me fiche de ce que Luther Pelham pense. Cette séquence sur l'accident d'avion va éclater à la figure d'Abigail. Catherine Graney ne plaisante pas. — Bien sûr.» (à suivre...)