Constat n La Finul tarde aussi à concrétiser le retrait des forces israéliennes du Sud Liban. Une réunion de coordination sous les auspices de la Finul mettait, ce mardi, la dernière main au retrait israélien du Liban Sud un mois et demi après la fin des hostilités entre l'Etat hébreu et le Hezbollah chiite libanais. La réunion entre représentants de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) et des armées israélienne et libanaise a débuté à 9h 30 (6h 30 GMT) à Naqoura, au Liban Sud, pour établir un calendrier des derniers retraits qui devraient être finalisés en fin de semaine. Les officiers libanais et israéliens se réunissent sous les auspices de la Finul une fois par semaine depuis la fin des hostilités, le 14 août. Des unités israéliennes occupent encore des positions dans dix zones de la région frontalière du Liban Sud. Les positions israéliennes s'étendent «sur environ la moitié de la zone frontalière, sur une profondeur d'un à trois kilomètres» en territoire libanais, a précisé le commandant Philippe Lebrat, assistant militaire du commandant de la Finul, le général français Alain Pellegrini. Il a cité la présence d'unités israéliennes notamment dans les localités de Kfar Kila, Markaba, Blida, Maroun al-Ras, Rmeich, Ramiyé, Marouahine et dans le secteur de Yarin. Le commandant Lebrat n'a pas précisé le nombre de soldats israéliens déployés sur ces positions. Les responsables israéliens avaient dit que le repli s'effectuerait lorsque les effectifs de la Finul seraient de 5 000 hommes, seuil atteint la semaine dernière. Ils avaient avancé, le 22 septembre comme date d'un retrait définitif, et la date du 29 septembre a été également citée. Sur le terrain, une soixantaine de soldats français ont pris pour la première fois position lundi sur deux postes de la force de l'ONU aux abords immédiats de la «ligne bleue» qui marque la frontière entre le Liban et Israël. Ces deux postes de la Finul étaient jusque-là tenus par des Casques bleus ghanéens qui doivent se redéployer ailleurs. Un peloton de quatre chars Leclerc français, les plus puissants blindés de l'armée française, a quitté dans le même temps, hier, la base française de Deir Kifa pour rejoindre une troisième position à quelques kilomètres au nord de la localité de Bint Jbeil. Ces quatre chars font partie des forces françaises en cours de déploiement dans cette zone de 200 km2. «Les deux parties (israélienne et libanaise) ont pris du retard», a déclaré lundi le commandant Philippe Lebrat, assistant du commandant de la Finul, le général français Alain Pellegrini.