Depuis des siècles, de nombreux auteurs ont mentionné le tombeau. La première référence écrite qui nous soit parvenue est due au géographe latin Pomponius Mela, qui écrivait au début de l'ère chrétienne. Dans son ouvrage intitulé De situ orbi, il écrit : «Iol (Cherchell), sur le bord de la mer, ville jadis inconnue, aujourd'hui illustre, pour avoir été la cité royale de Juba et parce qu'elle se nomme Césarée. En deçà se trouvent les bourgs de Cartenna (Ténès) et de Arsenaria, le château de Quiza, le golfe Laturus et le fleuve Sardabale. Au-delà, le mausolée commun de la famille royale...» Mais cet auteur ne précise pas de quelle famille royale il s'agit ni à quelle époque le tombeau remonte. Selon une théorie encore admise par certains, le Mausolée aurait servi de sépulture à Juba II et à son épouse Cléopâtre Séléné. Mais cette hypothèse est très contestée car Juba II a vécu au début de l'ère chrétienne alors que le tombeau paraît antérieur. Au début du XXe siècle déjà, l'historien français Stéphane Gsell situait le monument au IIe ou au IIIe siècles avant J.-C. Cette hypothèse se fondait essentiellement sur les détails extérieurs du monument qui reproduisaient des éléments stylistiques de cette époque.