Confiance Le Mouloudia d?Alger a repris de nouveau la tête du classement après sa victoire sur son homonyme d?Oran (3 à 2), non sans avoir joué avec le feu. Face à un adversaire amoindri par l?absence de pas moins de douze joueurs (Boukessassa, Benzerga, Mazri, Ouasti, Gaïd, Kechamli, Chaïb, Rihi, Hamidi, Rejdel, Ouamane et Merakchi) et déstabilisé par la crise qu?il endure depuis des semaines déjà, le MC Alger a tremblé avant d?empocher les trois points de la victoire. Les Algérois ont même rendu service aux Oranais à la veille de leur départ en Egypte pour affronter en match retour de la Ligue arabe des clubs l?équipe d?El- Ismaïli, en leur permettant de reprendre confiance, eux, qui étaient au bord de la déroute. Malmenés d?entrée par une attaque mouloudéenne remuante, les coéquipiers de Haddou ont repris graduellement le jeu en main, notamment après le penalty assez sévère sifflé par M. Ould Abdallah en faveur de Djabelkheïr et que Brahim Chaouche a transformé victorieusement à la 13?. Trop confiants, les Algérois abusent d?un jeu plus démonstratif qu?efficace et terminent malgré tout la première période en leur faveur. Sermonnés par leur coach, les Vert et Rouge aggravent la marque 7 minutes après le début de la seconde période à la suite d?un décalage sur la droite de Ouahid sur Amrane. Ce dernier met le cuir sur la tête de Brahim Chaouche qui signe son doublé du jour. Le buteur mouloudéen ratera, à la 62?, la balle du K.-O., après s?être présenté seul face à Acimi. Les Hamraoua ne désespèrent pas et parviennent à réduire la marque à un quart d?heure de la fin grâce à un heading du capitaine, Moulay Haddou. La partie s?emballe et trois minutes plus tard, à la suite d?un coup-franc magistralement transformé par Benali, Aït Athmane, rentré à la place de Chaouche, ajoute le troisième but. Tout le monde pensait que c?en était fini des pauvres Oranais, mais voilà que l?excellent Sofiane Daoud crochète un défenseur du MCA dans la surface avant de fusiller Saoula d?un tir qui ira se loger dans la lucarne. A force de se compliquer l?existence, les hommes de Saâdi ont failli se faire piéger par un adversaire affaibli, mais courageux à souhait. Comme quoi, il suffit de rien pour oublier ses doutes et réapprendre à séduire.