On l?appelle le «poumon vert» et pourtant l?oxygène manque terriblement. Le rétrécissement des espaces verts à Alger et ses environs a accentué le risque de dégradation de l?environnement et favorisé, du coup, les changements climatiques. Hormis quelques espaces où la verdure a encore droit de cité, le nombre d?arbres a sensiblement chuté ces dernières années. Le terrorisme, l?urbanisation accrue et anarchique et le laisser-aller sont incontestablement les trois facteurs qui ont précipité la déchéance lors de la dernière décennie. Alger demeure l?une des rares capitales dans le monde à ne pas avoir une ceinture verte à même d?embellir l?espace et recycler l?air. Si les choses restent en l?état, l?asphyxie ne sera que plus tenace.