Huit ans après le succès mondial de Kirikou et la sorcière, qui a donné un nouveau souffle à l'animation française, Michel Ocelot signe, avec Azur et Asmar, un plaidoyer contre le racisme et la xénophobie, un chant d'amour évoquant les liens étroits entre la France et le Maghreb. Azur et Asmar, son premier film en 3D qui sort le 25 octobre dans plus de 500 salles françaises, raconte l'histoire de deux enfants, Azur, blond aux yeux bleus, de naissance princière, et Asmar, le fils de sa nourrice Jenane, d'origine maghrébine. De sa voix grave – celle de la comédienne palestinienne Hiam Abbas – Jenane enchante les deux enfants en racontant, en arabe et en français, les légendes de la fée des djins qui vit sur l'autre rive de la Méditerranée. Hélas, un jour, Jenane est renvoyée par le père d'Azur. Les deux adolescents se retrouvent des années plus tard, dans le pays d'Asmar, pour une quête commune, celle de la légendaire fée des djinns. Mais les choses ont bien changé : Asmar est devenu prince et c'est Azur qui est en butte au racisme à cause de ses yeux bleus, dans un pays qui lui est étranger. Conte philosophique, Azur et Asmar est un film au graphisme élégant et au propos subtil et humaniste, qui invite enfants et adultes à partir à la découverte de l'Autre et de sa culture.