La dernière réunion entre le ministre de la Jeunesse et des Sports, Yahia Guidoum, et le président de la Fédération algérienne de football, Hamid Haddadj, a non seulement fait chuter la tension entre les deux institutions et avec elle le bras de fer qui persistait et qui empoisonnait, depuis quelques mois, le climat du mouvement sportif national, mais elle a aussi évité à l'Algérie une grosse sanction. La même qu'a infligée la Fifa à la Fédération du Kenya à savoir priver les sélections et les clubs de toute compétition internationale. La raison de cette sévère sanction est liée à l'incapacité des dirigeants kenyans d'empêcher l'ingérence gouvernementale dans les affaires fédérales et d'unifier leur championnat, actuellement divisé en deux Ligues. Pour la petite histoire, et selon des sources bien informées, il a fallu l'injonction des hautes autorités de l'Etat algérien pour faire admettre au MJS d'adopter une autre démarche que celle de se mettre la Fifa à dos et ce, même si on s'appelle l'Algérie.