Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Yahia Guidoum, et le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Hamid Haddadj, se sont rencontrés dimanche au siège du ministère pour évoquer des sujets d'actualité, liés au sport-roi. La direction technique nationale (DTN), la sélection nationale et le (futur) sélectionneur et bien d'autres questions ont été abordés au cours des 30 minutes qu'a duré le tête-à-tête. Contrairement au précédent rendez-vous, la semaine dernière, entre les deux hommes, celui d'hier n'a pas été sanctionné par un communiqué. Selon des sources concordantes, Yahia Guidoum et Hamid Haddadj seraient d'accord sur le principe de recruter un sélectionneur de nationalité étrangère. C'est l'option déclarée, depuis longtemps, par la fédération puisqu'elle a pris langue, fin février dernier, avec des entraîneurs étrangers en marge de la rencontre amicale Algérie-Burkina Faso (0-0), le 28 février à Rouen. Tour à tour, Claude Leroy, Henri Stambouli et Gilbert Gress ont été reçus à la table du président de la fédération. La meilleure impression aurait été laissée par Henri Stambouli. L'annonce de ce contact, par El Watan et Al Khabar, n'a pas laissé indifférents certains cercles qui ont tout fait pour parasiter cette piste. Cette semaine, des parties ont relayé une vraie fausse information, endossée à la tutelle, selon laquelle le prochain sélectionneur serait un Algérien. Des noms ont été cités. Dimanche, tout a été balayé, puisque Guidoum et Haddadj se sont mis d'accord sur l'identité du futur sélectionneur. Ce sera un étranger et pas un national. Fort de cet accord du ministre, Hamid Haddadj va aller très vite dans la mise en place des structures techniques. Avant la fin mars, il annoncera, bien sûr après accord du bureau fédéral, les noms des hommes qui prendront en charge la direction technique nationale (DTN), la direction du développement, les staffs techniques des sélections et, bien sûr, celui du sélectionneur. Henri Stambouli tient toujours la corde à moins d'un revirement (des deux côtés) de dernière minute. L'autre point abordé par le ministre de la Jeunesse et des Sports et le président de la FAF est l'application ou non du nouveau décret par la fédération. Considérant la menace réelle de suspension que brandit la FIFA, il est peu probable que la FAF procède à la mise en conformité comme l'exige la tutelle.