Selon le directeur-adjoint chargé du mouvement associatif au ministère de l'Intérieur et des Collectivité locales, Nabil Mostefaï, il y a environ 79 900 associations en Algérie, dont 79 023 associations locales et plus de 900 associations nationales activant dans différents secteurs à l'instar de la santé, la protection de l'environnement et la protection des enfants et des personnes handicapées. Ces chiffres dénotent de «la forte dynamique qui empreint la société civile» et reflètent «l'attachement de membres de la société au mouvement associatif», a affirmé M. Mostefaï. C'est certainement dans la perspective de faire de cette logique une réalité sur le terrain, puisque ce chiffre, qui n'a rien à envier à celui des sociétés occidentales, n'est pas vraiment visible sur le terrain. Que le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales «procède à l'élaboration d'un avant- projet de loi amendant la loi sur les associations», a indiqué Nabil Mostefaï. Lors des travaux des deux journées d'étude sur «Le Parlement et la société civile», le responsable a expliqué que le texte en question vise à «promouvoir le mouvement associatif et à lui permettre de réaliser les objectifs qui lui sont assignés dans le cadre des prérogatives et des missions de l'Etat», ajoutant qu'«il tend à renforcer le mouvement associatif», avant d'observer que «l'esprit de citoyenneté» est l'un des facteurs sociaux à l'origine de l'évolution du mouvement associatif incitant les individus à se regrouper en associations. Parmi ces facteurs sociaux, a ajouté l'intervenant, figurent, outre «la protection du cadre de vie», «le soutien aux activités réalisées dans le cadre du mouvement citoyen et du mouvement social» ainsi que «la promotion des catégories sociales vulnérables et démunies» et «le développement de l'activité culturelle».