Près de 17 000 terroristes ont été tués par les services de sécurité dans le cadre de la lutte contre le terrorisme depuis l'apparition de ce phénomène en Algérie, a indiqué le Chef du gouvernement. «4 800 actes de décès ont été délivrés par les services de la Gendarmerie nationale alors que 4 460 autres l'ont été par les service de police», a-t-il précisé. Evoquant le dossier des disparus, le Chef de l'exécutif a expliqué que leur nombre s'élève à 6 601 cas, ajoutant que «3 610 membres de leur famille ont reçu des décisions de justice à la fin du mois d'août dernier». Pour ce qui est de la prise en charge des familles de terroristes nécessiteuses dans le cadre de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, le Chef du gouvernement a révélé que «10 346 enquêtes sociales ont été effectuées et que 6 052 dossiers ont été étudiés, dont 3 769 ont été acceptés». Concernant la réintégration des personnes ayant fait l'objet de licenciement durant la décennie du terrorisme, M. Belkhadem a fait savoir que «13 320 personnes concernées se sont présentées aux commissions des wilayas et que le nombre des demandes de réintégration s'élève à 4 690 et celui des indemnisations à 3 100», précisant, à ce sujet, que «5 300 dossiers ont été traités». Commentant les derniers attentats, Abdelaziz Belkhadem a estimé que «cela ne signifiait pas un retour du terrorisme» en Algérie, précisant que la charte pour la paix avait «atteint ses objectifs» en ramenant la paix.