Résumé de la 23e partie n Après le brasero dégageant des odeurs fétides et le talisman, voilà le café au goût amer. Mohamed soupçonne sa femme de vouloir l'ensorceler... Il retourne au salon. Fadhéla l'accueille avec un sourire. — Tu l'as pris ton café ? — Oui, j'avais oublié de mettre du sucre. Il se met près du petit Zohir. — Voyons montre-moi ce que tu fais... Un peu plus tard, on se met à table. C'est alors que Fadhéla se rappelle qu'il a une nouvelle secrétaire. — L'ancienne est partie, dit-il. — Elle est nouvelle dans le métier ? demande Fadhéla, en prenant un air détaché. — Je ne pense pas, dit-il. — Elle est jeune ? — Ben... à vrai dire, je n'ai pas consulté son dossier, on me l'a envoyée en remplacement de l'autre, et elle est arrivée... Je ne discute pas avec les secrétaires, tu sais... — Mais elle doit être jolie ! Il regarde sa femme avec curiosité. — Comment peux-tu porter un jugement sur une personne que tu n'as pas vue ? La jeune femme hausse les épaules. — Comme ça... On arrive à la fin du dîner. — Je fais la vaisselle, dit-il. Il lui arrive rarement de faire la vaisselle, mais aujourd'hui, il n'a pas envie de rester avec sa femme. Les enfants continuent leurs devoirs, puis regardent la télévision. Quand il revient au salon, Fadhéla est allée dormir. Amine et Sihem regardent la télévision, le petit Zohir bâille. — Au lit, dit Mohamed. — Je veux encore rester un peu, dit le petit. — Non, non, tu tombes de sommeil ! Il l'oblige à se lever. — Viens, tu vas te laver les dents et puis, au dodo ! Il le conduit à la salle de bains. — Allez, brosse-toi les dents, que je vois comment tu te laves. D'abord montre-moi tes dents. Le petit ouvre grand la bouche. Mohamed aperçoit quelque chose sur une molaire. Il l'enlève. — Du caramel ! je t'avais dit de ne pas manger de bonbons ! — C'est tante Zohra... elle m'a donné de l'argent et m'a dit d'aller en acheter ! Mohamed regarde Zohir. — Ta tante est venue à la maison ? Le petit se mord aussitôt les lèvres. Mohamed insiste. — Allez réponds à ma question. Ta tante est venue ? — Oui, mais ne le répète pas, ni elle ni maman ne veulent que tu le saches ! (à suivre...)