Résumé de la 26e partie n Mohamed décide de ne plus se laisser dominer par sa femme. Désormais, il répondra à ses attaques. Il se plonge dans son travail de sorte qu'il oublie ses problèmes familiaux. Vers midi, la secrétaire vient le trouver. — Si vous n'avez pas besoin de moi, monsieur, je vais aller casser la croûte ! Il lève vers elle un regard distrait. — Faites, faites ! Elle hoche la tête, pour le remercier. Elle est vraiment jolie, se dit-il, avec sa taille de sportive, ses cheveux châtains, ses yeux couleur noisette et surtout son délicieux sourire. Il a brusquement une idée. — Où allez-vous casser la croûte ? demande-t-il. — A la pizzeria du coin ! — Moi aussi, j'ai besoin de manger un morceau... Je vous invite, si vous voulez ! — Oh, c'est gentil, monsieur ! — Vous me tiendrez compagnie ! Il met sa veste et ils sortent. Ce n'est pas à la «pizzeria du coin» qu'il l'emmène, mais dans un petit restaurant tout proche. Ils s'attablent, un garçon vient prendre la commande. — C'est tranquille, dit-il, je viens y déjeuner parfois ! — Vous ne rentrez donc pas chez vous ? Je croyais que vous n'habitiez pas loin de l'entreprise ! — En effet, dit-il, je n'habite pas loin, mais si je rentre, je risque de ne plus revenir ! — Pourquoi ? demande la jeune femme naïvement. — Parce que je prends un café, je fume une cigarette et cela finit toujours par une sieste ! Elle rit. Le garçon arrive avec les hors-d'œuvre. — Vous êtes marié, n'est-ce pas ? demande-t-elle. — Oui, dit-il. Il a parlé sur un ton si triste que la jeune femme l'a regardé avec surprise. — Ma femme a eu un accident, dit-il, elle est paraplégique... — Je suis désolée... — Ne soyez pas désolée... Euh, rappelez-moi votre prénom ! — Souad ! — C'est un joli prénom ! Elle se rappelle qu'elle le lui a déjà dit, quand il l'a vue la première fois. — Et vous, demande Mohamed, êtes-vous mariée ? — Non, mais fiancée... Il sourit. — Il a vraiment de la chance le garçon qui va vous épouser. Elle rougit et baisse la tête. Il s'aperçoit de son malaise. — Souad, ai-je dit quelque chose qui vous a déplu ? — Non, non... — Alors mangeons ! N'oubliez pas que nous devons reprendre le travail dans une heure ! Mais à présent, parlez-moi de vos projets ! (à suivre...)