n Les émissions de dioxyde d'azote, qui en s'entassant forment de gros nuages noirs, présentent de graves risques pour la santé. En atteignant des niveaux records dans le Centre et dans les banlieues où sont implantées quelques zones industrielles, ces émissions peuvent être sources de pathologies respiratoires et même de… cancers, redoutent des praticiens. Alors que le seuil maximum de concentration dans l'air de NO2 a été fixé par l'OMS à 200 mg, le niveau est en moyenne de 350 pour Alger-Centre. En réponse à la question de déceler la source de ce danger, les autorités mettent en cause un trafic automobile dense dont une bonne partie de vieilles voitures et les rejets discontinus du port, des usines et autres cimenteries, pourtant soumis à la taxe dite de pollution. L'air est aussi rendu vicié par les quelques incinérations opérées à ciel ouvert, comme ce fut le cas, quasi quotidiennement, à la décharge de Oued Smar avant sa fermeture définitive, il y a plus d'une année, car étant considéré comme une source de pollution de la région Est de l'Algérois. Un état de fait qui a poussé les pouvoirs publics à opter pour l'option «propre» de l'enfouissement en lieu et place des montagnes d'immondices et autres ordures ménagères qui se consument quotidiennement dans des décharges sauvages.