Assurant que ce chantier sera achevé, conformément aux prévisions, à l'horizon 2009, Mohamed-Nadir Hamimid, ministre de l'Habitat, a précisé, hier, que la construction de 68% du programme initial, soit 702 233 logements, sera lancée avant la fin de l'année en cours. «Tous les moyens humains et matériels sont mobilisés pour honorer l'engagement du Président de la République concernant la réalisation de plus d'un million de logements (1 034 566) à l'horizon 2009», a souligné, hier soir, Mohamed-Nadir Hamimid, ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme lors de son passage au forum de l'Entv, ajoutant que 68% du programme initial, soit 702 233 logements, seront lancés avant la fin de l'année en cours. Concernant les logements attribués, il a affirmé que leur nombre atteindra 250 000 à la fin de l'année, rappelant que 168 000 unités ont été attribuées en 18 mois (janvier 2005-juin 2006). La qualité des constructions et leur conformité aux normes requises par la réglementation en vigueur, constituent un élément d'une grande importance dans les travaux de construction. «Il n'est pas question de négliger l'aspect urbanistique ou les critères de construction tels que le dosage du béton et l'utilisation de piliers et d'autres matériaux. Les équipes du contrôle technique sont toujours présentes sur le terrain et toute contravention constatée sera lourde de conséquences pour les sociétés chargées de la mise en œuvre du projet», a-t-il assuré, ajoutant que l'ensemble des cités sera doté d'espaces verts, d'aires de jeu, de locaux commerciaux et tous les moyens nécessaires pour un cadre de vie digne. La sélection des entreprises de construction et des bureaux d'études se fait «conformément aux règles du marché et dans la transparence totale. L'ouverture des plis se fait toujours en présence de l'ensemble des soumissionnaires et même des citoyens», a-t-il indiqué. Voulant rassurer les milliers de citoyens ayant postulé pour les logements Aadl, l'invité de l'Entv a souligné que pas moins de 32 000 unités seront attribuées d'ici à la fin de l'année, rappelant que le retard qu'a connu cette formule est essentiellement dû à des difficultés pratiques liées notamment à la nature des terrains, la maladie de la grippe aviaire qui a été à l'origine de l'interdiction aux Chinois d'entrer dans notre pays durant plus de 18 mois ainsi que le séisme du 21 mai 2003 qui a frappé les régions d'Alger et de Boumerdès. «A Bab-Ezzouar, nous avons été obligés de planter des pieux sur une profondeur de 15 mètres avant d'entamer les travaux de construction. Les Chinois n'ont pas travaillé durant plus de 18 mois et à la suite du séisme, nous étions obligés d'œuvrer pour les travaux de réhabilitation des logements touchés ainsi que la mise en place des chalets». Le manque de main-d'œuvre qualifiée constitue également une entrave pour l'avancement des projets, a-t-il noté, appelant les jeunes à mieux valoriser les métiers manuels et les entrepreneurs à investir dans la formation de la main-d'œuvre. Revenant sur la démolition des constructions illicites, le ministre a souligné que «conformément à la réglementation en vigueur, tous les logements construits sans permis de construire seront démolis. Nul n'est censé ignorer la loi et que chacun assume ses responsabilités».