La première porte, de forme quadrangulaire, se remontait à l'aide de leviers ; la seconde, de forme circulaire, roulait pour livrer passage. Si le premier système est ancien (on le relève, par exemple, dans le Mausolée royal de Maurétanie), le second semble plus tardif. Une fois ces portes franchies, on débouche sur une galerie mesurant un peu plus de 11 mètres de long, 1 de large et 2 de haut. A chaque angle s'ouvrent deux petites chambres, avec des portes imitant les portes de bois, avec des montants et des linteaux ornés de motifs géométriques. Les pièces, très exiguës, sont les chambres funéraires, mais ne contiennent pas de sépultures. Les banquettes de pierre, qui ont subsisté, indiquent qu'on y déposait des cercueils. Ceux-ci ont disparu sans laisser de trace ; il n'y a pas non plus de squelette ; le tombeau, comme tous les autres tombeaux antiques de l'Algérie, ayant été violé, dès l'Antiquité peut-être, par les chercheurs de trésor. Le nombre de chambres – huit au total — laisse croire que le mausolée était un tombeau collectif et qu'il appartenait peut-être à une seule et même famille. Mais aucune inscription n'indique le nom de cette famille ni celui des personnages qui y ont été enterrés.