Décompte n Selon le ministre de la Participation et de la Promotion de l'investissement qui faisait le bilan du processus, il reste un millier d'entreprises à privatiser sous toutes les formes. Ce matin, à la Chaîne III, Hamid Temmar, qui a fait état de 400 entreprises publiques privatisées jusqu'à présent, a situé les enjeux de cette privatisation. «Une des conditions fondamentales pour la privatisation est d'associer le syndicat pour céder l'entreprise». S'il n'est pas d'accord «le collectif des travailleurs peut reprendre l'entreprise dans une transparence totale». Pour le ministre, toutes les formes de privatisation sont prises en compte dans la mesure où «le conseil de participation de l'Etat se réunit tous les 15 jours pour étudier une quinzaine d'entreprises à privatiser», précise-t-il. Dans ce cadre, le partenariat peut être de 10 à 70% ainsi que la formule qui consiste à céder l'entreprise à une gestion privée. Cela étant, le ministre reconnaît «un cahier des charges extrêmement dur où nous avons ralenti les activités». Ce n'est pas pour autant un recul, explique Hamid Temmar qui prône les grandes lignes de la promotion de l'investissement. A ce sujet, le ministre de la Participation a expliqué les nouvelles conditions du code d'investissement. «Le code d'investissement est un document qui explique clairement l'intention d'investir», assure-t-il. Selon lui, toutes les conditions et les avantages sont réunis dans ce nouveau code. «L'investissement est libre, car n'importe qui peut investir, mais si un investisseur demande des avantages particuliers, il sera intégré au nouveau code», souligne-t-il. Pour ce qui est des avantages, Temmar rappelle qu'ils peuvent être accordés en 72 heures car auparavant cela «pouvait durer un an ou deux». L'autre nouveauté de ce code, c'est l'octroi d'avantages lorsque l'investisseur démarre son investissement. «C'est pour rentabiliser son projet et créer de l'emploi», ajoute le ministre de la Participation. En définitive, Temmar reste confiant sur le climat global de l'investissement qui se conjugue avec la privatisation des banques publiques notamment du CPA et le lancement d'un marché de capitaux. Quant au foncier, le ministre a déclaré que «les décisions finales vont tomber fin décembre».