Résumé de la 43e partie n Fadhela fait encore une scène à Mohamed, mais cette fois au téléphone, puisqu'il est à Paris, pour un congrès. Le lendemain, il a du mal à se réveiller ; il a dormi très tard, et surtout, il a eu une grosse migraine que plusieurs comprimés d'aspirine n'ont fait partir que difficilement. Il fait sa toilette et s'habille rapidement pour descendre au restaurant de l'hôtel où le groupe prend le petit-déjeuner. Ses collaborateurs ont presque terminé, à l'exception de Souad qui l'attend, assise seule à une petit table. Mohamed salue les autres et s'approche de Souad. — Bonjour, dit-il. — J'étais inquiète pour vous, dit-elle, j'allais demander à la réception qu'on vous réveille... — J'ai mal dormi, dit-il. Il prend place. — Vous êtes pâle, dit-elle, c'est la fatigue ! — J'ai eu une migraine de chien ! — Vous vous êtes trop dépensé ! Un serveur arrive, avec un plateau. — Reprenez le tout, lui dit-il, apportez-moi un café...Un café bien dosé ! — Vous allez vous esquinter, dit Souad. — J'en ai besoin pour garder les idées claires ! — C'est le dernier jour, aujourd'hui ! Il sourit : — Ouf ! On peut dire que nous avons bien travaillé, le patron sera content de nous... Il porte la main à la tête. — Vous avez mal ? demande Souad, inquiète. — ça me reprend, dit-il, mais c'est moins fort que dans la nuit... Un ou deux comprimés et ça passera... Le serveur revient avec le café. Il boit une gorgée. — Vous êtes surmené, dit Souad. — Oui, dit-il. Il se tait un moment, puis reprend : en fait, c'est ma femme qui m'a mis dans cet état... Elle a appelé la réception et comme elle a demandé des détails, où j'étais et avec qui, on lui a répondu que j'étais avec vous... Souad se renfrogne. — Et alors ? — Et alors ? Elle croit que nous sommes ensemble ! — Oui, nous sommes ensemble, nous travaillons ensemble... Mohamed soupire. — Elle donne un autre sens à «être ensemble» ! La jeune femme rougit aussitôt et baisse les yeux, honteuse. — Ma femme est folle, dit Mohamed, elle ne sait pas ce qu'elle dit ! (à suivre...)