Résumé de la 41e partie n Mohamed résiste à ses enfants qui le supplient de ne pas quitter leur mère. Amine semble particulièrement affecté. Les enfants partis, il va chercher des couvertures et un oreiller et s'étend sur le divan du salon. C'est là qu'il dort depuis qu'il a démasqué Fadhéla. Il se félicite maintenant d'avoir pris cette décision, c'est une sorte de prélude à la séparation ! Les enfants, surtout Amine, ont mal pris l'idée du divorce, mais il pense qu'avec les explications qu'il vient de leur donner, ils vont finir par l'accepter. Ouf, on peut dire qu'il s'en est bien sorti ! Quant à Fadhéla, elle a compris que tout ce qui se passe est sa faute : elle n'a même pas osé protester. La seule crainte est qu'elle dresse contre lui les enfants, mais il pense qu'elle n'aura pas l'intelligence de le faire. Elle ne ferait que compliquer davantage la situation, surtout pour elle, puisqu'il a pris la décision de partir ! Pour la première fois, depuis qu'il a engagé ce bras de fer avec sa famille, il a enfin le temps de penser à Souad. Il va pouvoir l'épouser, il va refaire sa vie, avoir une compagne qui l'aime, le soutient et l'assiste. Il en a tellement besoin ! Il a brusquement envie de discuter avec elle. Il regarde l'heure : avec un peu de chance, elle ne doit pas dormir. Mais si ce n'est pas elle qui répond, il raccrochera. — Allô... — Allô ? C'est elle ! — C'est moi, dit-il — Mohamed ? — Oui, je voulais te dire que j'en ai parlé avec ma femme et mes enfants ! — Ah bon, dit-elle — Comment, s'indigne-t-il, c'est tout ce que tu trouves à dire : ah, bon ? Elle éclate aussitôt de rire. — Je crois que le problème est réglé ! — Tu crois seulement ? demande Souad — Je leur en ai parlé... Tu devines qu'ils ont mal pris la chose... Ma femme s'est tout de suite fait une raison, elle a demandé si elle devait partir, je lui ai répondu que c'était à moi de partir ! — Et les enfants ? — Ils ont été consternés, mais je leur ai expliqué que tout était la faute de leur mère... Et puis, je leur ai promis de ne pas les laisser tomber ! Il y a un silence derrière la ligne. — Et toi ? demande Mohamed, tu en as parlé avec tes parents ? — Oui... — Et que pensent-ils de ma demande. — Ils te trouvent très sympathique, mais ils s'inquiètent pour tes enfants... — Dis-leur qu'ils n'ont pas à s'inquiéter. Au fait, il me tarde de te revoir... — Je reprends demain, dit-elle. — A la bonne heure, nous pourrons en parler ! (à suivre...)