Ailleurs, et même si les salles des fêtes sont à caractère purement commercial, leurs propriétaires ne ratent pas l'occasion d'ouvrir leurs portes, gratuitement, à des séminaires où sont invités des mouvements associatifs à caractère caritatif, des journées d'information et de sensibilisation pour les jeunes sur les fléaux de société (drogue, sida, toxicomanie, violence ...). «En Algérie, les salles des fêtes portent bien leur nom des lieux de chtih wa rdih, lieux de danse et d'amusement. Rares sont les propriétaires qui ont pris des initiatives de ce genre. Car chez nous on n'a pas encore atteint ce niveau de civisme et de l'intérêt public. La plupart des propriétaires des salles des fêtes ne voient que les bénéfices que rapportent ces lieux. Exception faite pour les réunions politiques où les propriétaires cherchent un coup publicitaire et de contact avant tout ...», résume ce propriétaire qui se vante, lui d'avoir organisé, une fois, un mariage collectif.