Résumé de la 4e partie n Souad a été battue par son fiancé, qui est également son cousin. Mohamed veut intervenir, mais elle refuse. Dans son bureau, toute la matinée, il ne pense qu'à elle. Souad, elle, travaille comme si de rien n'était, mais au fond d'elle-même, elle est très triste. Ce n'est pas tant le coup de poing de Salah qui lui fait mal, mais la perspective de vivre avec lui et de partager le reste de sa vie avec lui. Un peu avant midi, Mohamed, qui a besoin d'elle, va la retrouver. Il la trouve penchée sur son ordinateur, en train de pleurer. Bouleversé, il se penche vers elle, spontanément. — Voyons Souad ! — C'est plus fort que moi, dit-elle Elle se cache le visage. Il la prend dans ses bras. — Voyons, ne pleure pas ! Elle se serre contre lui. — Je ne peux me faire à l'idée de devoir partager ma vie avec cet homme ! — Tu ne l'épouseras pas ! Elle pleure de nouveau. Il ne sait comment la consoler. — Tu ne veux pas qu'on sorte ? Il regarde sa montre. — Il est midi... C'est l'heure du déjeuner, je t'invite au restaurant ! — Je n'ai pas envie de manger... — Nous prendrons des casse-croûte, nous irons dans un parc... Il y en a un qui n'est pas loin d'ici... — Si tu veux, dit-elle Elle se lève, elle s'essuie les yeux. — Va plutôt te laver le visage, dit Mohamed, et donne-toi un coup de peigne... (Il rit) Tu fais peur ! Elle sourit, puis va aux toilettes. Le temps qu'elle revienne et Mohamed a mis sa veste, prêt à sortir. — Tu ne veux vraiment pas qu'on aille au restaurant ? — Non, dit-elle — Alors nous prendrons des casse-croûte. Je ne prendrai pas la voiture, ça nous permettra de nous dégourdir un peu les jambes. Ils sortent. Souad est un peu gênée qu'on la voie avec son directeur, mais elle n'en dit rien à Mohamed, qui ne fait pas attention à ce genre de chose. Elle a également peur de rencontrer son terrible fiancé. Mohamed achète des sandwichs dans une pizzeria et ils vont au parc. Il n'y a pas beaucoup de monde, à cette heure, les enfants et les jeunes qui le fréquentent habituellement étant chez eux, pour le déjeuner. — On fait un tour ? dit Mohamed — Oui, dit-elle docilement. Ils font le tour du parc, puis Mohamed prend place sur un banc caché derrière un buisson touffu. (à suivre...)