Les bonnes manières de Fâtimah (radhia Allâhou anhâ), son doux langage, faisaient partie de sa ravissante et sympathique personnalité. Elle était particulièrement gentille avec les pauvres et les nécessiteux, et donnait souvent toute la nourriture qu?elle avait à quelqu?un qui se trouvait dans le besoin même si elle-même restait sur sa faim. Elle n?avait aucun amour pour les ornements, ni pour le luxe et le confort de la vie. Elle vivait simplement, bien que, parfois, comme nous le verrons, les circonstances fussent vraiment trop éprouvantes et trop difficiles pour elle. Elle a hérité de son père une éloquence convaincante, puisée dans la sagesse. Quand elle parlait, les gens étaient souvent émus aux larmes. Elle avait la capacité et la sincérité de créer des émotions, d?émouvoir les gens aux larmes et d?emplir leur c?ur de louanges et de gratitude pour Dieu pour ses faveurs et sa générosité inestimable. Fâtimah (radhia Allâhou anhâ) émigra à Médine quelques semaines après le Prophète (sallallâhou alayhi wa sallam). Elle y alla avec Zayd Ibn Harithah, qui fut renvoyé par le Prophète à Makkah pour amener le reste de la famille, dont Fâtimah (radhia Allâhou anhâ) et Umm Kulthum, Sawdah, la femme du Prophète (sallallâhou alayhi wa sallam), la femme de Zayd, Barakah et son fils Usamah. Pour voyager avec le groupe il y avait également Abdullah le fils d?Abu Bakr, qui accompagnait sa mère et ses s?urs, Aïshah et Asma. A Médine, Fâtimah (radhia Allâhou anhâ) vivait avec son père dans la simple demeure qu?il avait construite, jouxtant la mosquée. En l?an 2 de l'Hégire, elle reçut des propositions de mariage par l?intermédiaire de son père, dont deux furent rejetées. (à suivre...)