Résumé de la 6e partie n Mohamed encourage Souad à se révolter contre la décision de la marier à son cousin, un homme jaloux et violent. Ils retournent au bureau. Souad se sent beaucoup mieux, Mohamed lui ayant remonté le moral. A la fin de la journée, il lui refait la même recommandation : — Ne te laisse pas faire ! Il lui propose de la déposer. Elle hésite. — Tu as peur qu'il te voie avec moi ? Elle hésite, puis répond. — Non ! — Alors, je t'accompagne ! Elle monte avec lui dans la voiture. Mohamed a un petit rire sarcastique. — Toi, tu redoutes ton fiancé, moi, c'est ma femme qui me harcèle ! — Je descends tout de suite, dit la jeune femme. — Non, dit Mohamed, tu n'es pas la seule à ne plus supporter ton fiancé, moi non plus, je ne supporte plus ma femme ! Sais-tu qu'elle m'a fait espionner ? — Peut-être qu'elle t'espionne toujours et que je vais te causer des ennuis ! — Je m'en moque ! Elle soupire. — Finalement, nous sommes dans de beaux draps, tous les deux ! — Et tous les deux, nous devons nous en sortir... Cela ne dépend que de nous ! Il soupire. — N'étaient les enfants, voilà longtemps que je l'aurais quittée... Elle m'a trop culpabilisé avec l'accident. J'admets que j'y suis pour quelque chose, mais j'ai suffisamment payé ! Je n'ai pas l'intention de payer toute ma vie... — Tu l'as dit, il y a tes enfants en jeu... Il s'emporte. — Je n'ai plus l'intention de me sacrifier pour mes enfants ! Souad est bouleversée de l'entendre parler de la sorte. Elle sait combien il aime ses enfants et tient à eux. — Je te le dis, si elle continue à m'enquiquiner, je vais la plaquer ! — La plaquer ? — Oui, je vais partir, je quitte la maison... Peut-être qu'en m'éloignant, elle va comprendre qu'elle me mène la vie dure ! — Et les enfants ? — Je pense qu'ils savent combien je souffre ! Elle essaye de le raisonner. — Ne fais rien que tu regretteras par la suite. — Je te dis que j'en ai assez, ou elle se comporte correctement avec moi ou je pars ! Ils arrivent au quartier de Souad. — Je descends, dit-elle — A demain, dit-il Il bouillonne de colère. (à suivre...)