Résumé de la 48e partie n A son tour, Souad raconte ses souffrances à Mohamed : elle, son persécuteur est son cousin et, de surcroît, son fiancé... Mohamed est révolté. — Pourquoi te sacrifierais-tu ? — Mon frère aime sa femme, ils ont des enfants... Je ne voudrais pas, qu'à cause de moi, mon oncle la lui enlève ! — Ton frère n'a pas à accepter ce genre de chose... Sa femme non plus ! — Si elle refusait de rentrer chez ses parents, ils la renieraient... Son père, sa mère, ses frères, ses sœurs... — Et alors ? elle garderait son époux, ses enfants... C'est plus important que le reste, non ? — Peut-être, mais la famille, ça compte aussi dans la vie ! Mohamed est prêt à s'emporter. — Tu épouserais ton cousin, rien que par sens de la famille ? — Oui ! Il s'emporte. — Ta soumission me dégoûte ! Il se reprend aussitôt et, cette fois-ci, c'est lui qui lui prend la main. — Souad, excuse-moi ! — Je comprends ta colère, dit-elle. Et elle se met à pleurer en silence, à chaudes larmes. Mohamed est bouleversé. — Voyons, voyons, dit-il Il lui caresse la main, il essuie ses larmes. — Voyons Souad — Tu ne sais pas combien je souffre ! N'écoutant que son cœur, il se lève et va la prendre dans ses bras. Elle donne alors libre cours à ses larmes. — Parfois, dit-elle, j'ai envie de mourir ! — Ne dis pas cela ! Tu es belle et pleine d'avenir... — Un avenir ? Quel avenir ? Avec un homme que je n'aime pas et qui va certainement m'écraser ! Que peut-il lui dire ? Il soupire. — Toi et moi, nous sommes des martyrs du devoir... — Toi au moins tu as tes enfants ! — A quoi cela m'avance, puisque ma vie est et restera un enfer ? Il la serre contre lui. Ils restent un moment ainsi, jusqu'à ce que vienne le garçon. — Tout va bien ? demande-t-il — Oui, oui, dit Mohamed confus. Il se détache de Souad et rejoint sa place. — Je voudrais rentrer à l'hôtel, dit la jeune femme. — Oui, oui, dit Mohamed. Il se retourne vers le garçon : — S'il vous plaît, l'addition... (à suivre...)