Le Tunisien Ahmed Seddiq, l'un des avocats de Saddam Hussein, a affirmé, hier, «avoir bon espoir» que soit épargnée la vie des coaccusés de l'ex-président irakien, condamnés à mort. «Il y a une lueur d'espoir, je dirais même que j'ai bon espoir», a-t-il déclaré aux journalistes, en marge d'un rassemblement à Tunis en hommage au président déchu de l'Irak et de protestation contre son exécution. «Des démarches ont été engagées au plan politique et juridique international pour faire cesser la mascarade», a déclaré ce membre du collectif de défense de Saddam Hussein et de ses coaccusés, sans plus de précisions sur la nature de ces efforts. Les Etats-Unis assumeraient, selon lui, l'entière responsabilité en cas de nouvelles exécutions, a-t-il dit, accusant le gouvernement irakien d'être dépourvu de tout sens de la sagesse et du bon sens. L'exécution des deux coaccusés de Saddam Hussein, son demi-frère Barzan al-Tikriti, ancien chef des services secrets irakiens, et l'ex-président du tribunal révolutionnaire, Awad al-Bandar, initialement prévue jeudi, a été reportée à demain dimanche. Ils avaient été condamnés à mort par pendaison en même temps que l'ancien président Saddam Hussein, le 5 novembre 2006.