Dans de nombreuses cultures, le singe est connu pour son agilité et son talent d'imitateur. C'est aussi l'animal qui se rapproche le plus de l'homme et, pour expliquer cette ressemblance, on évoque une métamorphose que l'animal aurait subie. C'était un être humain, mais, pour avoir commis des vilenies, il a été transformé en animal. Rien d'étonnant donc que le singe représente des tares et des défauts : lubricité, sensualité, impudence, hypocrisie, etc. Cependant, son symbolisme n'est pas toujours négatif et le singe, comme les autres animaux, a ses points positifs. Ainsi, les peuples asiatiques en ont fait le symbole de la conscience du monde sensible : comme l'animal, celle-ci saute, sans transition, d'un objet à un autre, d'un sujet à un autre. Et quand, dans les techniques de méditation bouddhistes, on veut parler de la maîtrise des sentiments et des passions, on parle, de la maîtrise du singe. En Chine la mythologie fait du singe le compagnon de Hillan Tsing dans son périple à la recherche des textes sacrés du bouddhisme. Il représente à ce titre l'érudit et le savant. C'est pourquoi, dans l'horoscope chinois, le signe du Singe représente un intellectuel, passionné par les livres et la recherche. On dit qu'il est également doué d'une mémoire extraordinaire, seulement, il est désordonné et ne sait pas toujours mettre à profit ses connaissances. A cause de sa ressemblance avec l'homme, beaucoup de peuples anciens interdisaient la mise à mort du singe, la considérant comme un meurtre. Aujourd'hui encore, en Inde, les singes vont librement dans les temples, sans que personne les touche.