Résumé de la 15e partie n Mohamed va voir Souad à l'hôpital. La jeune femme décide de rompre avec son cousin qui lui a brisé les jambes. Il retourne la voir le lendemain, un peu avant l'heure de la visite, pour la voir seule.. — Comment ça va ? demande-t-il. — Mieux, dit-elle, depuis que j'ai parlé à mon oncle. Il sourit. — Tu appelles cela parler ? Tu lui as crié ce que tu avais sur le cœur ! — J'en avais assez ! — Tu as bien fait... Et ce qui est admirable, c'est la prise de position de ton père ! — Pour une fois, il s'est mis de mon côté... De toute façon, que mes parents le veuillent ou non, je n'épouserai jamais mon cousin, et si on me force à le faire, je me tuerai ! Il s'alarme. — C'est sérieux, tes menaces de suicide ? — Oui, dit-elle — Mais je ne veux pas que tu te suicides, moi ! Je tiens à toi ! Il s'approche d'elle, lui prend la main. — Oui, je tiens à toi ! Elle lui sourit. — C'est vrai ? — Oui ! Il lui caresse la joue. Elle ne se détourne pas. — Je crois, je crois... dit-il Mais une pensée traverse son esprit, il se redresse, brisant l'instant magique. — Et les médecins que disent-ils ? — Je dois garder le lit un bon mois ! — Tu vas rester absente pendant un mois ! Mais qu'est-ce que je vais devenir, moi, au bureau ? — Ce ne sont pas les secrétaires qui manquent dans le service ! — Tu es irremplaçable ! Elle sourit. — Je ferai des efforts pour guérir plus vite ! — Non, repose-toi... Je viendrai te voir tous les jours ! Et quand tu iras vraiment mieux, je t'apporterai, si tu veux t'occuper, des dossiers. Souad hoche la tête. — Et chez toi, demande-t-elle, comment ça va ? — Fadhéla semble s'être rangée... Elle ne me taquine plus ! — Et ton fils ? — Toujours taciturne... même avec moi, il ne discute plus. — Tu devrais lui parler. Il a peut-être des choses à te dire. — Il faut qu'il m'en donne l'occasion. — Non, dit la jeune femme, c'est à toi d'aller vers lui... Il se dit que la jeune femme a raison. Il doit sortir son fils de l'isolement où il s'est retranché. (à suivre...)