Retour n 5 ans après le gel de ses activités dans la région, ce corps constitué reprend du service pour assurer la sécurité du citoyen et de ses biens. Le retour des gendarmes à Tizi Ouzou se fera progressivement en fonction de la demande de la population au courant de cette année. C'est ce qu'a déclaré, hier, le colonel Belazouz, commandant du groupement de gendarmerie de la wilaya, lors d'une conférence de presse qu'il a animée et consacrée à la présentation du bilan 2006 de la gendarmerie. Actuellement sur les 34 brigades qui étaient en activité dans la wilaya avant le déclenchement des tragiques événements d'avril 2001, 20 seulement et 6 compagnies en activité ont pu se redéployer. Les premières unités qui ont repris leurs activités sont les brigades de Tadmaït et de Draâ Ben Khedda. Aujourd'hui, non seulement la gendarmerie ambitionne de reprendre les 14 brigades dont l'activité est gelée depuis 2001, mais va au-delà puisque, selon le colonel Belazouz, «le paramètre national d'une brigade par commune sera progressivement appliqué à Tizi Ouzou». Toutefois, il ne donnera aucun détail sur le programme de redéploiement du corps. En effet, aux nombreuses questions des journalistes sur ce point, il dira que «le retour se fera sur la demande des comités de villages, société civile et APC ; et suivant la disponibilité d'infrastructures pour les brigades». Le conférencier dira q'un programme est en cours de finalisation et sera prêt cette année, année durant laquelle des brigades, dont il n'a précisé ni le nombre ni les localités d'implantation, ouvriront leurs portes. Concernant l'escadron de la sécurité routière, le conférencier dira qu'«il sera installé bientôt» dans la wilaya de Tizi Ouzou. A propos de la situation sécuritaire marquée ces dernières années par la montée du banditisme, le colonel de la gendarmerie dira que «sur la base de statistiques dont nous disposons, il y a eu, depuis 2001, une recrudescence importante des agressions contre les biens et les personnes. Et l'absence des gendarmes a favorisé l'émergence de ce phénomène notamment dans les villages où il n'y a aucune couverture sécuritaire». Actuellement les 6 compagnies et les 20 brigades assurent 29 % de la couverture sécuritaire globale.