Encore une fois, la Ligue nationale de football (LNF), version Ali Malek, a fait des siennes pour la programmation du match avancé de la 18e journée entre le MC Alger et la JS Kabylie, une affiche tant attendue par les inconditionnels des deux équipes. En effet, tout le monde s'attendait à ce que cette rencontre, dont certains avaient annoncé le report pour préserver la pelouse du stade du 5-Juillet, débute à 18 heures comme l'a souhaité le MCA et comme ce fut annoncé une première fois. Mais à la dernière minute, la LNF décide de programmer ce match à 14h 30 sur demande de la direction de la JSK, dit-on, qui aurait avancé comme argument la préparation de son match de Ligue des champions africaine et l'heure tardive à laquelle serait arrivée le team kabyle à Tizi Ouzou s'il avait joué à 18 heures. D'autres sources avancent que c'est Hannachi qui aurait insisté auprès d'Ali Malek pour faire jouer le match dans l'après-midi car il avait rendez-vous avec des dirigeants émiratis et allemands venus spécialement pour le transfert de Hamza Yacef. Toujours est-il qu'en programmant ce choc à 14h 30, la LNF a privé de très nombreux supporters de rejoindre le stade, sans compter le manque à gagner pour le stade du 5-Juillet et l'OCO dont le directeur, Rachid Zeroual, n'était pas d'accord sur ce changement d'horaire contrairement à ce qui a été avancé auparavant. Ne parlons pas de la qualité du spectacle et l'ambiance qu'auraient créée les supporters si le match avait eu lieu en nocturne. Il faut le dire, et de l'avis de plusieurs acteurs (entraîneurs, dirigeants), la LNF a énormément régressé par rapport à la période où M. Mecherara était à sa tête. Sous la coupe de ce dernier, un calendrier bien étudié était rendu public durant l'intersaison et ne subissait que rarement ou à titre exceptionnel des changements au cours de la saison, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui où même les horaires des rencontres ont du mal à être fixés. On serait même tenté de croire que la LNF bousille le foot, soit par incompétence soit sous l'influence des éternels «barons» de la discipline.