Carence n Ce qui suscite particulièrement la colère des automobilistes c'est l'absence d'infrastructures routières adéquates dans certaines régions. L'un d'eux, un chauffeur de taxi, évoque d'emblée les problèmes liés à la circulation dans son itinéraire quotidien. «Pendant les heures de pointe, soit de 7h 30 jusqu'à 10 et de 15 h à 20 h, la route reliant Bordj El-Bahri à Alger est un véritable calvaire, notamment, du côté de Harraga. Les interminables dos d'âne dressés, à tort et à travers, tout au long de ce tronçon sont très contraignants pour les usagers», déplore- t-il. Le carrefour du Maurétania est l'un des embranchements qui connaissent le plus d'affluence. Avec l'ouverture de la nouvelle trémie, les habitués de ce circuit avaient espéré passer moins de temps et surtout subir moins de stress. Mais ces désagréments ne semblent pas avoir disparu pour autant, comme nous le confirme R.T. un agent de la circulation, souvent en faction à cet endroit. «Relativement, la circulation est plus fluide que ce qu'elle était avant l'ouverture de la trémie, mais avec les travaux du métro engagés à quelques mètres d'ici, il est fréquent de se retrouver coincé dans un bouchon de centaines de voitures à ce niveau-là», explique- t-il. Même constat du côté du Premier-Mai, de Chevalley, d'Addis-Abeba, les nouvelles dénivellations ont, en effet, allégé la circulation même si beaucoup reste à faire pour l'éradication totale des embouteillages qui continuent d'être le point noir de nombreux quartiers à Alger à l'image de Hydra, Belcourt, Kouba, Hussein Dey… Au Ruisseau, et plus précisément à la rue des Fusillés, le problème se pose autrement. En effet, depuis l'ouverture de la grande surface «Carrefour», la circulation dans cet espace est devenue un véritable parcours du combattant pour les automobilistes. Et pour cause, le parking de ce centre commercial s'est avéré trop exigu pour contenir toutes les voitures des clients venus s'approvisionner. Les mêmes images reviennent du côté de Beni Messous, où à l'entrée de l'hôpital on constate un embouteillage monstre. Des véhicules venant de Bouzaréah et d'ailleurs et d'autres d'Alger se croisent juste devant l'entrée et les agents trouvent toutes les peines du monde à réguler cette «procession» interminable.